EXTRAIT DU CATÉCHISME DE L’ÉGLISE CATHOLIQUE
901 » Les laïcs, en vertu de leur consécration au Christ et de l’onction de l’Esprit Saint, reçoivent la vocation admirable et les moyens qui permettent à l’Esprit de produire en eux des fruits toujours plus abondants. En effet, toutes leurs activités, leurs prières et leurs entreprises apostoliques, leur vie conjugale et familiale, leurs labeurs quotidiens, leurs détentes d’esprit et de corps, s’ils sont vécus dans l’Esprit de Dieu, et même les épreuves de la vie, pourvu qu’elles soient patiemment supportées, tout cela devient ‘offrande spirituelle, agréable à Dieu par Jésus-Christ’ (1 P 2, 5) ; et dans la célébration eucharistique, ces offrandes rejoignent l’oblation du Corps du Seigneur pour être offertes en toute piété au Père. C’est ainsi que les laïcs consacrent à Dieu le monde lui-même, rendant partout à Dieu dans la sainteté de leur vie un culte d’adoration » (LG 34 ; cf. LG 10).
1368 L’Eucharistie est également le sacrifice de l’Église. L’Église, qui est le Corps du Christ, participe à l’offrande de son Chef. Avec Lui, elle est offerte elle-même tout entière. Elle s’unit à son intercession auprès du Père pour tous les hommes. Dans l’Eucharistie, le sacrifice du Christ devient aussi le sacrifice des membres de son Corps. La vie des fidèles, leur louange, leur souffrance, leur prière, leur travail, sont unis à ceux du Christ et à sa totale offrande, et acquièrent ainsi une valeur nouvelle. Le sacrifice du Christ présent sur l’autel donne à toutes les générations de chrétiens la possibilité d’être unis à son offrande.
Le devoir primaire du chrétien est l’évangélisation, c’est-à-dire annoncer Jésus Christ et son message de salut jusqu’aux extrémités de la terre. Cette mission ne s’oppose pas au dialogue interculturel et interreligieux, et trouve au contraire dans celui-ci des domaines d’action toujours nouveaux et intéressants. Mais à qui revient-il d’évangéliser ? Sur mandat du Seigneur, pas seulement les Douze, mais également les 72 autres disciples furent envoyés dans chaque ville et lieu : « Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu de loups. N’emportez pas de bourse, pas de besace, pas de sandales… Et s’il y a là un fils de paix, votre paix ira reposer sur lui; sinon, elle vous reviendra » (Lc 10, 3-6). Selon l’interprétation des Pères, les Douze représentent le sacerdoce ministériel, les 72 le sacerdoce baptismal: aux uns et aux autres, le Seigneur confie le devoir d’annoncer la Bonne Nouvelle.